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L’aire de vol, le placement, la taille et la géométrie
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Les séquences de décollage et d’atterrissage
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Humpty bump et chapeau haut de forme
Les
catégories et les séries
La voltige radiocommandée avion est une discipline qui regroupe 3 catégories, elles-mêmes divisées en séries. Ce sont :
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la catégorie F3A qui comprend 4 séries
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la catégorie F3M qui comprend 3 séries
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la catégorie F3P qui comprend 3 séries
Pour la catégorie
F3A :
- La série PROMOTION qui a pour but de faire découvrir et de naître chez le plus grand nombre de pilotes, le désir de pratiquer la voltige radiocommandée au travers d’un programme composé de figures simples et relativement faciles a réaliser avec un matériel assez peu coûteux.
- La série NATIONALE A, passage obligatoire pour les séries supérieures et qui intègre dans son programme des figures simples, mais aussi des figures composées qui demandent de la part du pilote un peu plus de savoir faire en matière de pilotage.
- La série NATIONALE B qui prépare les pilotes à la série Internationale en proposant un programme plus riche et plus complexe.
- La série INTERNATIONAL qui accueille les meilleurs pilotes de la catégorie. C’est à partir de concours de sélection que sont retenus les pilotes qui intègreront l’Equipe de France. Celle-ci représentera la France dans les deux compétitions majeures que sont les Championnats d’Europe et les Championnats du monde.
Pour la
catégorie F3M :
- La série ESPOIR
- La série NATIONALE
- La série
INTERNATIONALE
Pour la catégorie
F3P :
- La série PROMOTION
- La série NATIONALE
- La série
INTERNATIONALE
Pour les catégories F3M et F3P les séries Espoir, Promotion, Nationale et Internationale les motivations sont les mêmes que pour la catégories F3A. Cependant, si ces deux catégories sont reconnues par les Instances Fédérales et disposent d’un Championnat de France, il va falloir faire preuve d’un peu de patience pour voir se mettre en place un Championnat d’Europe et un Championnat du Monde.
La voltige radiocommandée obéit à des critères précis de placement, de taille et de géométrie dans un cadre ou dans un espace délimité à l’avance.
Le
placement
Le programme de voltige doit être contenu, pour la catégorie F3A, dans un cadre dont les côtés sont délimités par un angle de 60° de part et d’autre de l’axe central et dont la hauteur est délimité par un angle de 60°. Pour la catégorie F3M l’angle de chaque côté de l’axe central est porté à 70°, la hauteur étant délimitée par un angle de 60°. Quant à la catégorie F3P, des lignes au sol délimiteront en profondeur le volume d’évolution des modèles. Pour la largeur et la hauteur se sont les murs et le plafond qui délimiteront l’espace. Pour toutes les séries des catégories F3A, F3M ainsi que la série Internationale de la catégorie F3P, les programmes sont constitués de figures enchaînées et dans chaque programme, les figures qui doivent être exécutées occupent une place très précise (au centre, en limite de cadre à gauche ou en limite de cadre à droite).
La taille
En extérieur, quelle que soit la distance à laquelle le pilote évolue, (entre 150 m et 175 m) la figure qu’il exécute ne doit pas dépasser en hauteur un angle de 60°. Prendre garde toutefois à ne pas faire des figures trop petites ou trop étriquées.
La
géométrie
La géométrie des figures présentées dans un programme Aresti doit être respectée ( par exemple : une boucle doit avoir un rayon constant, une boucle carrée doit être parfaitement carrée, etc.). Les tonneaux ou les fractions de tonneaux parfaitement centrés sur les lignes droites ou les lignes courbes (s’il s’agit d’une boucle ou d’un cercle) et ayant un taux de roulis constant. Toutes les figures doivent être exécutées dans un plan vertical qui a pour base l’axe de vol, mise à part les figures telle que les Humpty bump à option ou les Chapeaux haut forme pour lesquelles l’axe de vol va se déplacer en profondeur.
Il faut savoir que seul la trajectoire de l’avion est importante. Quelque soit la direction du vent, le modèle ne doit pas dévier de celle-ci.
Pour parler de la notation, il faut également parler des juges. Ceux-ci sont au nombre de trois au minimum, cinq et plus dans les grandes compétitions nationales et internationales. Les juges reçoivent une formation qui leur permet d’apprécier à sa juste valeur la figure qui leur est présentée. Toutes les figures sont précédées et suivies d’une ligne droite, celles-ci doivent être de la même longueur à l’entrée comme à la sortie. Une des grandes règles en voltige, est la règle des 15°. C’est en effet celle qui est appliquée dans la grande majorité des figures. Dans les faits, si la trajectoire d’un modèle n’est pas parfaitement horizontale ou verticale ou pas à 45° ou bien pas parallèle à la ligne de vol, bref, si elle ne correspond pas exactement à la définition qui en est faite dans le programme, le juge va retirer 1 point par 15°. En clair, à partir d’une légère déviation jusqu’à 15° : le juge retire 1 point, de 15° à 30° : il retire 2 points, etc. Il en est de même pour la position des ailes d’un modèle dans l’espace. Si la position de celles-ci ne correspond pas parfaitement à ce quelle doit être, la règle des 15° s’applique de la même manière.
Le juge doit retrouver une certaine cohérence tout au long d’un programme. En effet, dans un programme, le juge doit retrouver la même amplitude dans toutes les figures. Dans une figure de voltige tous les rayons des boucles ou fractions de boucle doivent être identiques. Si, par exemple, dans une boucle carrée, la taille des rayons dans les quarts de boucle a peu d’importance, il faut en revanche qu’il soit tous de la même longueur.
Le capital point pour chaque figure est de 10. Pour toutes les fautes que le juge aura trouvé et en fonction de l’amplitude de celles-ci, le juge retirera de la note maximale le nombre de points correspondant à la ou les fautes qu’il aura décelé.
Les programmes de voltige commencent par une séquence de décollage et se terminent par une séquence d’atterrissage. Les virages à 90°, 180° et 270° se font en inclinant les ailes (je trouve, pour ma part, que virer à plat non seulement ce n’est pas joli, mais surtout çà ne reflète pas la réalité). Pour les séries Nationales A et B, ainsi que pour les séries Internationales des trois catégories où le décollage et l’atterrissage ne sont pas notés de façon proportionnelle, ce n’est pas grave, mais pour les autres séries il peut y avoir des conséquences sur la notation.
Les séquences de décollage et
d’atterrissage
Ci-dessus les deux séquences pour les catégories F3A et F3M. les séquences de décollage et d’atterrissage pour la catégories F3P sont spécifiques à cette catégorie.
Il va de soit que dans tous les schémas qui suivent les proportions ne sont pas respectées
Toutes les figures sont précédées et suivies d’une ligne droite
Pour les figures centrales, il est nécessaire que l’entrée et la sortie se situent à la même hauteur, que les rayons de boucles et fractions de boucles soient identiques et que les tonneaux et fractions de tonneaux soient centrés dans les lignes droites, quelles soient horizontales, en montée, à 45° ou en descente (voir schéma 1 et 2). Pour le demi-trèfle (ce n’est pas évident lorsque l’on regarde le programme « Aresti »), la montée et la descente doivent être sur la même génératrice.
Pour les figures de cadre, les entrées et les sorties ne doivent nécessairement être à la même hauteur. Par contre, les rayons des quarts de boucles doivent être identiques et les tonneaux ou fractions de tonneaux doivent être centrés dans les lignes droites en montées comme en descente.
Que ce soit une boucle, une boucle carrée ou une boucle carrée diamant, elles auront la même taille dans l’exécution d’un programme.
Le schéma n°8 nous montre une figure centrale alors que le schéma n°9 représente une figure de cadre. Dans les deux cas tous les rayons qui composent ces figures, sont identiques. Aussi bien les rayons d’entrée et de sortie de figure que le rayon supérieur ou inférieur suivant que la figure soit à réaliser normalement ou inversement.
Chapeau haut
de forme
Dans un immelmann
(schéma n°13), le tonneau ou le demi tonneau doit être exécuté juste après la
demi boucle, alors que dans un retournement (schéma n°14) le tonneau ou le demi
tonneau doit se terminer juste avant la demi boucle.
Dans un double immelmann (schéma n°15) les lignes droites haute et basse doivent avoir la même longueur que le diamètre des demi boucle.
